Le "Miftâh al Falâh wa Misbâh al-Arwâh" est un traité du XIIIe
siècle de l'ère chrétienne composé par le saint soufi Ibn 'Atâ- Allâh
al-Iskandarî, juriste notoire de l'école Mâlikî et troisième grand maître
spirituel de la confrérie Shâdîlî. Cet ouvrage est un outil rare et
indispensable à celui qui désire avoir un aperçu des principes et règles
d'un soufisme tel qu'il se pratiquait au VIIe siècle de l'Hégire.
Son originalité s'articule en effet autour d'un éclaircissement sur le rôle
central du "dhîkru-llâh", ou invocation sacrée, ainsi que des
notions qui en découlent, telles la retraite spirituelle, les Noms Divins ou
les règles de bienséance envers les créatures et leur Créateur. Le ton,
percutant et concis peut donner au lecteur l'impression de s'immiscer dans un
enseignement direct de maître à disciple, tellement clair se dessine le
dialogue entre le shaykh et le novice sur la voie.
Ibn 'Atâ-Allâh définit l'invocation du Rappel, explique sa nature et sa
puissance, décrit ses résultats sur le cœur de l'aspirant et démontre son
bien-fondé dans la Tradition islamique. L'auteur cite aussi de nombreux
versets Qurâniques ainsi que de nombreuses autorités afin de justifier cette
pratique.
Ce grand maître soufi ne fut pas seul à écrire sur l'importance du dhîkr
dans le soufisme. Il fut néanmoins le premier à y avoir consacré un livre
entier où sont décrits les mystères de cette tradition religieuse qui
s'inscrit avant tout dans un enseignement de maître à disciple, de cœur à
cœur.
C'est un traité du XIIIe siècle de l'ère chrétienne composé par le saint
soufi Ibn 'Atâ- Allâh al-Iskandarî, juriste notoire de l'école Mâlikî et
troisième grand maître spirituel de la confrérie Shâdîlî. Cet ouvrage
est un outil rare et indispensable à celui qui désire avoir un aperçu des
principes et règles d'un soufisme tel qu'il se pratiquait au VIIe siècle de
l'Hégire.
Ibn 'Atâ-Allâh définit l'invocation du Rappel, explique sa nature et sa
puissance, décrit ses résultats sur le cœur de l'aspirant et démontre son
bien-fondé dans la Tradition islamique. L'auteur cite aussi de nombreux
versets Qurâniques ainsi que de nombreuses autorités afin de justifier cette
pratique.
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