Coran en version française uniquement avec nombreuses annotations.
Commentaires de l'auteur (Docteur d'Etat ès lettres, Professeur de langue et de littérature françaises à l'Université du Roi Saoud) sur sa traduction : "...Je la comparerais d'abord avec la traduction de Médine en soutenant au moins que la mienne est linguistiquement plus correcte tout en étant aussi littérale et aussi fidèle. Par rapport aux autres traductions, je la vois plus abondante en notes infrapaginales, où le lecteur lambda, comme le lecteur initié, trouvent plusieurs remarques, pas uniquement d'exégèse, mais des explications simples du lexique et des tournures. J'ai dû aussi, pour éviter les imitations et les plagiats, forger de nouveaux vocables pour rendre certains concepts coraniques, comme «Al-Muchrikûn» que j'ai évité de traduire par «polythéistes» ou par «idolâtres» (chacun ne couvrant qu'une partie de la notion) auxquels j'ai préféré «associâtres». J'ai forgé un croisement latin pour rendre «assamad» (Primultime), j'ai traduit «ahl al-maymana, ahl al-mach'amah» par «les gens de la dextre et les gens de la sensestre» (plutôt que par «les gens de la droite et les gens de la gauche»). Ce ne sont là que des échantillons mais les exemples sont beaucoup plus nombreux.
L'autre nouveauté de cette traduction est que toutes les autres ne se soucient guère des versets «invariants», c'est-à-dire qui sont repris tels quels à distance. C'est en effet l'un des signes du «I'Jâz» (aspect inimitable et «intraductible» qui nous met au défi) du Coran. Il y a un nombre incalculable de versets coraniques qui sont repris dans les mêmes termes mais en divers endroits éloignés dans le texte coranique. Les autres traducteurs ne sont pas fait faute de traduire le même sens mais pas dans les mêmes mots, parce que d'une sourate à l'autre, ils oublient comment ils avaient traduit. Dans ma traduction, j'ai tenu à ce que tous ces versets soient traduits dans les mêmes termes comme dans l'original. Je pense que j'y suis arrivé, mais aidé en cela par l'excellent travail de mémorisation du Chiekh Al-Mukhtar, le réviseur exégétique et l'apport considérable de mon ami Mustapha Bouchareb, écrivain et poète qui a révisé le grain final de cette traduction.