Le nom d’Ahmed Boukmakh est associé à une époque très particulière de l’histoire du Maroc, mais aussi de leur histoire personnelle.
Ce nom évoque beaucoup de souvenirs d’enfance et la découverte du plaisir d’apprendre à lire et à écrire. Pour certains aussi, une forme de rigueur du système de l’enseignement, aujourd’hui négligée...
Sa collection "Iqra" était formée de cinq manuels pour cinq ans d’apprentissage. Au bout, l’élève décrochait la fameuse "Chahada" et gagnait la reconnaissance de ses proches et peut-être même un boulot en fonction publique. Pratiques, ces manuels, très appréciés par ceux qui suivent des cours d’alphabétisation, sont encore imprimés aujourd’hui.